Voilà qu’en cet instant où l’ombre de nos doutes est la plus courte, le feu qui fut volé aux Dieux par Prométhée au mont Olympe, illumine désormais notre vie.
Mais rappelons-nous que Prométhée dut cacher ce feu divin, au cœur d’un mince morceau de fenouil. Et comme nous contait Platon au travers de sa magnifique allégorie de la caverne, qu’une lumière trop vive aveugle ceux qui la cherchent et que nous devons la gagner pas après pas, par un labeur quotidien, force de volonté.
N’oublions pas non plus les enseignements d’Hermès Trismegiste, qui nous confie le secret des secrets dans le corpus Hermeticum : la Lumière et les ténèbres sont de même nature et que seule la forme change. Ainsi, il appartient à l’homme de défaire les ténèbres par une quête de Lumière au sein de lui-même. Et que cela est la transmutation hermétique.
Ce secret nous fut redonné par le Frère Basile Valentin, gravé autour du sceau universel de l’œuvre de la nature : Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occulto Lapidem.
Et comme il est écrit au prologue de St Jean « les ténèbres ne l’ont pas arrêté », alors gardons foi et espérance, pour l’avènement de la Lumière Universel, la Vraie Lumière, l’Aor, L’Amour !
Yann LERAY @ 2018