Dans l’ombre d’un monde tissé de mystères,
S’éveille en douceur un éclat sans pareil,
La Joie, tel un phénix, dans l’abîme éphémère,
Rayonne, intangible, sous le ciel vermeil.
Elle danse entre les failles de notre réalité,
Un murmure d’espoir en la nuit étoilée,
Elle tisse de ses mains un voile de sérénité,
Et en nos cœurs assoiffés, elle vient se nicher.
Comme l’eau vive jaillissant d’une source cachée,
La Joie pure et sauvage ne saurait être domptée.
Elle est le chant d’un monde au-delà des pensées,
Une lumière dans l’obscurité, guidant nos pas égarés.
Mystique et éternelle, elle défie les âges,
Un trésor que l’on cherche au travers des pages.
Dans le silence, elle résonne, écho d’un sage,
Nous rappelant que l’amour est son plus beau visage.
O Joie, force ancienne, essence des âmes,
Dans ton étreinte, les peines s’apaisent, se pâment.
Tu es le souffle divin qui rallume nos flammes,
Le secret murmure d’un univers qui nous réclame.
Ainsi, dans le mystère de l’existence entrelacée,
La Joie demeure, voilée, une quête jamais achevée.
Elle est la lumière que l’on porte, émerveillée,
Un phare dans la tempête, notre étoile sacrée.
Yann LERAY @ 2024