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Les Amis d'Hermès

Les Amis d'Hermès

Le Webzine Ésotérique. Voyagez à Travers l'Inconnu et l'Éternel. Découvrez la Spiritualité, les Mystères, l'Alchimie, la Philosophie, les Traditions anciennes ou modernes, les Principes du Bien-Être et bien plus encore...


Des célébrités alchimistes

Publié par Yann Leray sur 19 Mai 2016, 09:58am

Catégories : #Alchimie - Spagyrie

- Par Christian Sastre -

Les alchimistes et l'Histoire

Qu'est-ce qui structure l'Histoire ? Des événements bien sûr, mais également des Hommes qui les assument avec plus ou moins de philosophie. L'alchimie s'est plus particulièrement révélée par l'existence d'extraordinaires chercheurs en quête d'absolu. C'est pourquoi ce Carnet de recherche porte sur quelques célébrités de ce Grand Art afin d'éclairer plusieurs facettes de l'alchimie historique.

Il n'est toutefois pas possible d'établir une liste exhaustive de tous les alchimistes, même des plus remarquables ou des plus influents qui ont posé des jalons dans l'histoire de l'alchimie souterraine. Tant d'Adeptes œuvrèrent dans l'ombre de leur laboratoire ! Ceux-là furent les plus nombreux.

Certains se firent pourtant connaître sous un nom d'emprunt, un pseudonyme ou un nomen. L'Adepte Fulcanelli en est l'exemple contemporain le plus troublant.

D'autres, sans se faire connaître eux-mêmes, voulurent propager l'idée de la réalité de l'alchimie. Ils offrirent quelques grains de poudre de projection afin d'en démontrer aux sceptiques la réelle capacité. Pensons au docteur Helvetius, de son vrai nom J. F. Schweitzer (XVIIè siècle), médecin d'État, à qui un inconnu offrit une telle poudre. Après plusieurs expériences, scientifiquement vérifiées, Helvetius, convaincu, répandit la vérité sur la transmutation alchimique, et devint médecin alchimique.

L'Histoire révèle que des Adeptes vécurent riches, mais prudents, tout en exerçant un métier qui masquait leurs richesses d'origine alchimique. Comme fabuleux et énigmatique exemple, citons Jacques Cœur (XVè siècle), grand argentier du roi Charles VII.

Le présent Carnet recense une centaine de personnages ayant pratiqué l'alchimie, ou ayant effectué des transmutations sans être eux-mêmes des alchimistes à part entière. En outre, la plupart ont écrit sur la pratique de leur art, sur leurs découvertes ou simplement sur leur satisfaction de participer à l'œuvre alchimique de la Nature.

Toutefois, un certain nombre d'alchimistes demandent à être connus autrement que par leur nom. Mais, et surtout, ils doivent être lus, ou tout au moins être mieux considérés pour le sérieux de leurs recherches. Il est donc toujours intéressant de connaître leurs opinions. C'est pourquoi est d'abord présentée, par ordre chronologique, une courte biographie de dix-sept alchimistes dont la renommée les a fait émerger de l'oubli.

Suivent ensuite, par ordre alphabétique, une centaine de noms d'alchimistes que l'Histoire a plus ou moins reconnus, sur lesquels il serait bon de se pencher. Que le lecteur ne se décourage pas de cette fastidieuse liste susceptible de lui être utile. Elle est présentée ici pour lui offrir des titres d'ouvrages alchimiques, prouvant ainsi la vitalité de cette science.

Biographie succincte de 17 grands alchimistes
Hermès Trismégiste (pré-antique ?)

Légendaire ou réel, il est probable qu'Hermès serait un nom collectif ; peut-être un dieu de la première dynastie divine ayant régné de 33.894 à 23.462 avant notre ère. Manéthon (283-246 av. J.C.) rapporte dans Histoire d'Égypte qu'un premier Hermès, antédiluvien, gravait des stèles en hiéroglyphes et qu'un second, postdiluvien, traduisit en grec ces inscriptions. Qu'Hermès soit qualifié de Trismégiste, le Trois-fois-grand, signifie qu'il a réalisé l'unification de ses trois corps, ou des trois règnes de la Nature. Dans l'Égypte hellénisée, les alchimistes se référaient à Thoth, inventeur de l'écriture, dieu de la mesure, de la raison et du verbe, comme le fondateur de l'alchimie. Sur plus de 20.000 écrits attribués à Hermès, Champollion lui reconnaissait la paternité de 42 livres. Du Corpus hermeticum, citons la Table d'émeraude et Koré kosmou qui traite des doctrines hermétiques.

Marie la Juive (IVè siècle)

L'insuffisance de renseignements sur Marie la Juive, faussement assimilée à Myriam, sœur de Moïse, permet malgré tout de supposer qu'elle vécut contemporaine de Zozime à Alexandrie, en fin de IVè siècle après J.C Elle devrait plutôt être qualifiée de chimiste qu'alchimiste. En effet, elle perfectionna méthodiquement l'appareillage utilisé au laboratoire. On lui doit de nombreuses inventions : un appareil nommé kerotatis, vase hermétiquement clos dans lequel les métaux, réduits en minces feuilles, étaient exposés à l'action de vapeurs variées ; un alambic à trois pieds, le tribikos ; également l'aéromètre, qui fut redécouvert au XVIIIè siècle par Baumé. Son nom "Marie" reste toutefois gravé dans la mémoire de l'humanité grâce à sa découverte du fameux procédé de cuisson, désigné encore aujourd'hui par les cuisinières sous le nom de bain-marie, liquide chaud dans lequel on met un récipient contenant ce qu'on veut faire chauffer.

Synesius (v. 360-430)

C'est dans la ville de Cyrène, en Libye, qu'est né Synesius. Sa généalogie serait fabuleuse puisqu'elle remonterait jusqu'à Hercule. Très tôt, il part pour Alexandrie où il suit l'enseignement d'Hypathie sur la philosophie platonicienne. Il y fit la connaissance de Dioscose, savant égyptien, qui l'oriente sur la science hermétique. L'alchimie alexandrine, dont Synesius est un des représentants, se perpétua jusqu'au VIIè siècle. Après un voyage à Athènes, qui survivait de sa gloire passée, il pensait se retirer à Cyrène, mais ses concitoyens l'envoient à Constantinople comme député. Trois ans plus tard, en l'an 400, il en revient baptisé ; en 401, il est évêque de Ptolémaïs ; en 403, il se marie. À part un curieux ouvrage La clé des songes, Synesius reste connu à travers une volumineuse correspondance et plusieurs textes alchimiques au sens aussi obscur que ceux de Zozime.

Zozime, dit le Panapolitain (Vè siècle)

Originaire de Panapolis sur le Nil, Zozime vécut surtout à Alexandrie. Considéré comme le plus célèbre alchimiste grec, il est reconnu comme véritable Adepte, ou un Réalisé par la voie de l'alchimie. Nombre de ses ouvrages nous sont parvenus. Ils ont été traduits par Berthelot et Ruelle dans la Collection des grands alchimistes grecs (Steinheil, Paris 1888, en trois tomes). En tant que dernier historien païen, son histoire contemporaine (de la fin du IIIè siècle à la prise de Rome par Alaric) est précieuse. Dans ses écrits alchimiques, si l'on s'en tient à l'analyse cryptogrammique des textes anciens, les visions décrites ne semblent pourtant qu'allégoriques. Car, outre la liste des appareillages alchimiques, Zozime révéla le procédé de l'obtention de l'or potable, ou de l'élixir de longue vie. Ce n'est pas sans raison que les sages le surnomment "la couronne des philosophes".

Geber Abu Abdallah Djabir (ou Jabir) ibn Hayyan al Sufi, dit Geber (VIIIè siècle)

Geber fut un célèbre alchimiste arabe qui vécut à la fin du VIIIè siècle. Esprit encyclopédique, il a laissé de nombreux écrits en arabe et en latin sur l'alchimie. Citons Suma perfectionis magisterii in sua nature, Le livre des 70, Le livre des 500, Le livre de la concentration, Le livre du mercure oriental, occidental et du feu de la pierre. Sur les 3.000 ouvrages que Geber aurait écrits, une centaine sont effectivement de lui. Peut-être même que son nom est collectif, et qu'il serait commun aux membres de la confrérie Ikhwan al Safa (les frères de la pureté et de la fidélité). Sa renommée fut immense car il était maître dans des disciplines multiples et variées : alchimie, astrologie, astronomie, magie, mathématique, médecine et philosophie. Il ne reste qu'une traduction latine de son fameux traité d'alchimie, le plus connu, La somme des perfections du magistère.

Rhazès, Abu Bakr Muhammad ibn Zakariya al Razi (864- v.932)

Comme son nom l'indique, il naît à Razi, près de Téhéran. Très tôt, la philosophie l'intéresse. Il lit la poésie et compose une encyclopédie de la musique. Ses écrits portèrent sur des sujets aussi variés que l'alchimie, l'éthique, la grammaire, la logique, les mathématiques, la médecine, la métaphysique, la musique, la philosophie et la religion, et même les échecs. Vers 30 ans, il étudie la médecine. En esprit plutôt positiviste, scientifique, au sens rationaliste du terme, il reste opposé à toute idée d'élection divine. Ses œuvres sont beaucoup plus préchimiques qu'alchimiques. Son intérêt pour l'art hermétique semble dater de la première période de sa vie. Rhazès donnait à l'alchimie le nom d'astronomie terrestre par opposition avec l'astronomie céleste ou supérieure, c'est-à-dire l'astrologie en tant qu'interdépendance du microcosme humain au macrocosme astral, et non celui mercantile.

- Albert le Grand (Albert de Groot) (v. 1193-1280)

Il est né sur les bords du Danube, à Laningen, au sein des illustres comtes de Bollstädt. Son année de naissance est incertaine, de 1193 à 1205. Esprit universel, il enseigna la physique d'Aristote à Cologne, Ratisbonne, Hidesheim, et Paris. Bien qu'il devint dominicain, puis évêque à Ratisbonne (fonction dont il se démettra), il pratiqua l'astrologie et l'alchimie. On lui doit plus de vingt ouvrages dont : De l'alchimie, De la pierre des philosophes, Concordance des philosophes sur le Grand Œuvre. Les deux manuels de sorcellerie de campagne qui portent son nom, Les admirables secrets du Grand et du Petit Albert, ne semblent pourtant pas de lui. Il aurait également créé un automate astral qui répondait par mots et signes, et fut le maître de saint Thomas d'Aquin. Après s'être retiré dans un couvent à Ratisbonne, il meurt âgé de plus de 85 ans.

Roger Bacon (1214-1292)

Né dans le Somerset, à Ilchester, Roger Bacon étudie en Angleterre, puis voyage en France et en Italie. En réaction, non pas contre le christianisme, mais contre le poids de toute autorité, ce moine passera quand même quatorze années de son existence dans les prisons pontificales. Mathématicien à Paris, puis franciscain à Oxford, ses connaissances furent telles qu'elles lui permirent de contrôler les fondements de la chimie. Homme d'expérience, Bacon rejette surtout l'autorité scolastique d'Aristote, dont il aurait voulu brûler les livres. Il aurait créé un étrange androïde à partir du sperme. Ayant prédit certaines inventions extraordinaires, elles lui valurent l'emprisonnement ; citons : Le pont suspendu, le vol aérien, la voiture sans chevaux. Bacon démontra la nécessité de l'air à la combustion. Quelques œuvres : Miroir de l'alchimie, Opus majus, Opus minus, Opus tertium, Traité des œuvres secrètes de la nature et de l'art.

Raymond Lulle (v. 1235-1315)

Catalan, né à Palma, île de Mallorca, cet écrivain alchimiste fut surnommé le Docteur illuminé, ou le Bienheureux Raymond, ce qui témoigne de sa profonde spiritualité. Au cours de sa jeunesse, sans idéal et désœuvré, il s'éprend d'une jolie dame qui, pour l'éconduire, exhibe sa poitrine rongé par le cancer. Constatant la vanité des passions, il se voue, dès lors, à la quête religieuse et mystique. A la fois théologien, philosophe, poète et missionnaire auprès des musulmans, il se consacre à convertir pacifiquement les infidèles. C'est au cours d'un voyage chez les 'Barbaresques" que des fanatiques algériens le lapident à Bougie. Son tombeau dans la cathédrale de Palma serait, d'après la légende, vide. Car cet alchimiste, devenu Adepte, aurait régénéré son corps grâce à l'élixir de longue vie. Quelques écrits : Ars magna sciendi (Grand art du savoir), le Vademecum, le Testamentum, le Codicille.

Nicolas Flamel (1330-1418)

Originaire de Pontoise, il s'établit à Paris près de l'église Saint-Jacques la Boucherie. Exerçant d'abord le métier d'écrivain public, puis celui de libraire-juré de l'université, Flamel se marie vers 1370 avec une veuve, Dame Pernelle. Il acquiert un manuscrit d'un certain Abraham le Juif. Le Grand Œuvre y est représenté en figures hermétiques sur trois fois sept feuillets. Après avoir accompli le traditionnel voyage à Saint-Jacques de Compostelle (Espagne), Nicolas Flamel devient un Adepte de l'art royal, dont il en est encore la figure de proue. Tout en vivant humblement, il fonde et rente quatorze hôpitaux dans Paris, bâtit trois chapelles, fit aux pauvres des dons incalculables. Il décède en 1418 à 88 ans. Ses œuvres les plus lues sont : Le désir désiré, Le livre des figures hiéroglyphiques (1409) qui commente les planches d'Abraham le Juif, le Sommaire Philosophique.

Bernard Le Trévisan (1406-1490)

C'est dans une famille noble de Padoue que Bernard le Trévisan naît en 1406. Son titre de comte de Trévigo, il le doit au nom de la ville de Trévisse, dans la république de Vénétie. Il meurt à 84 ans, sept ans après avoir accédé à l'Adeptat. Dès l'âge de 17 ans, il se consacre à la quête alchimique. Nombreux furent ses échecs. Après de vaines recherches, c'est en 1483, donc à l'âge déjà avancé de 77 ans, qu'il atteint enfin son but alchimique. Opiniâtreté, persévérance furent les vertus essentielles qui conduisirent le bon Trévisan, pendant son existence vers l'obtention de la pierre philosophale. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont un célèbre et court traité Le songe verd, récit symbolique d'une rencontre alchimique avec le génie des sages. Lui succèdent La parole délaissée et le Livre de la philosophie naturelle des métaux.

Agrippa Henri-Cornelius de Nettesheim (1486-1534)

Depuis Cologne où il est né jusqu'à Grenoble où il meurt dans la misère, la vie de ce savant, théologien, kabbaliste, chrétien, fut très active sur tous les plans : théologien à Dôle, professeur à Pavie où il obtient ses doctorats en droit et en médecine, combattant en Italie, avocat à Metz, médecin de la famille de Savoie, historiographe de Charles Quint. Sa passion pour la kabbale et la magie le fit emprisonner à Bruxelles. Ses recherches l'amenèrent à comprendre que ce sont les forces d'un plan supérieur qui dominent celles d'un plan inférieur. Il les relie par une sorte de magie physique, astrale et religieuse. Malgré son existence mouvementée, il écrivit plusieurs ouvrages intéressants : De occulta philosophie libri tres, De incertitudine et varietate scientiarum declamatio invectiva, De nobilitate et praecellentia feminei sexus declamatio. Il développa la kabbale chrétienne en faisant connaître l'œuvre de Johannes Reuchlin.

Paracelse Auréole Philippe Théophraste Bombast ab Hohenheim (v. 1493 -1541)

Né près de Zurich, Paracelse devint un des plus célèbres alchimistes de la Renaissance. Il apprit la médecine et décide, à 22 ans d'approfondir sa pratique en voyageant. Poussant jusqu'en Suède et en Europe orientale, il aurait été, mais sans aucune preuve, le médecin personnel du grand Khan des Tartares. Professeur de médecine à Bâle, il dut s'enfuir vingt mois plus tard, son enseignement étant beaucoup trop révolutionnaire. Paracelse fut un fervent défenseur de la triplicité "mercure-soufre-sel" que contient toute matière. Premier à utiliser certaines drogues de façon homéopathique, il retrouva (oubliées après les Romains) l'utilité des cures thermales. La profondeur des connaissances de ce médecin alchimiste, fait penser qu'il est parvenu à l'Adeptat. En 48 ans (il fut assassiné par son domestique) malgré son dur métier de médecin, bien que de constitution physique assez chétive, Paracelse laissa une importante œuvre écrite.

Michel Maïer (1568-1622)

Né dans le Holstein, la majeure partie de son existence s'active à Prague. Il devient le médecin conseiller d'État de l'empereur Rodolphe de Habsbourg, protecteur des alchimistes. Apologiste des Rose-Croix, il eut comme ami personnel le médecin anglais et alchimiste Robert Fludd, une des plus célèbres personnalités rosicruciennes et alchimistes de son époque. Quelques traités d'alchimie de Maïer sont ornés d'énigmatiques gravures, œuvres de Jean-Théodore de Bry, illustrateur d'ouvrages de Fludd. Michel Maïer fut estimé dans le monde des savants. Inventeur d'une bizarre musique alchimique, certains de ses écrits comportent des airs notés : Cantilènes pour la résurrection du Phénix. En 1936, l'historien écossais Jean Read fera exécuter ces curieux airs qui furent repris en 1971 à l'institut de musicologie de Paris. Citons quelques ouvrages alchimiques de Maïer : Aurea mensae (1617), Symbola aurea, Tripus aurea (1618) et Themis aurea (1618).

Jean-Baptist Van Helmont (1577-1644)

Né à Bruxelles, ce Flamand sut allier dans une vaste synthèse les théories alchimiques, l'hermétisme religieux et les résultats expérimentaux. Étudiant la chimie et la médecine, il fut un des plus fameux médecins de son temps. D'abord extrêmement sceptique vis à vis de la médecine hermétique, il lui fut donné la preuve de la réalité de l'élixir : Sur un détenu dont le bras atteint d'érysipèle tenace, fut guéri par un moine franciscain. Van Helmont vérifia sur sa propre épouse qui souffrait depuis longtemps d'une énorme tumeur œdémateuse aux jambes, et la guérit, grâce à l'efficacité de la "pierre de Butler". Il relata cet événement dans son Ortus medicinae. Devenu médecin alchimiste, il fut le plus grand défenseur de la médecine hermétique. La science lui est redevable de la découverte des gaz (terme qu'il inventa), dont l'acide carbonique et l'hydrogène sulfuré intestinal.

Irénée Philalèthe (XVIIè siècle)

Qui était cet énigmatique personnage qui se fit appeler Irénée Philalèthe ? Dans un de ses écrits, il se qualifie de "philosophe américain, anglais de naissance, habitant de l'univers". Malgré des recherches approfondies, nul n'a réussi à percer le mystère du véritable nom d'état civil qui se cachait derrière ce pseudonyme dont l'étymologie signifieamateur de vérité. Pourtant, il s'avère que Philalèthe figurait parmi les amis de deux illustres savants : Robert Boyle, physicien et chimiste irlandais, et Isaac Newton, savant et philosophe britannique, dont on sait maintenant qu'il pratiquait l'alchimie. Les parfaites connaissances que possédait Newton sur le Grand Œuvre, semblent confirmer que c'est Philalèthe qui lui enseigna. Irénée Philalèthe a écrit sa propre biographie, plutôt initiatique que réelle, dans son ouvrage fondamental Entrée ouverte au palais fermé du roi ; considéré d'ailleurs comme le plus célèbre d'une série de traités alchimiques.

Fulcanelli (v. 1840-1932)

Le mystère plane encore sur la véritable identité de Fulcanelli. Son nom hermétique, combinaison de Vulcain (feu) et d'Elie (le prophète élevé au ciel sur un char de feu) fait supposer que, lorsqu'il choisit ce nomen, Fulcanelli était déjà sur le chemin de l'Adeptat. Son fils spirituel, Eugène Canseliet, laisse entendre qu'il serait né vers 1841. Mais peu importe qui fut réellement Fulcanelli. Ses ouvrages sont précieux et ses explications verbales, par exemple à Jacques Bergier, démontrent sa compétence. Ami de savants renommés, les grands taisent tacitement son nom. Il appartenait à une très secrète fraternité alchimique "Les frères d'Héliopolis", fondée au IIè siècle après J.-C. à Alexandrie. Depuis lors, le courant alchimique s'est maintenu, surtout en Europe. Fulcanelli doit sa célébrité en tant qu'auteur de deux ouvrages fondamentaux pour le chercheur alchimiste : Le mystère des cathédrales (1929) et Les demeures philosophales (1930).

Et d'autres alchimistes
A

- Abraham le Juif : Si c'est bien le personnage que quelques auteurs chrétiens connaissent sous le nom latin d'Avenarius (Avenose) ou Abraham Judeus, il serait identifié à Abraham ben Ezra (1089-1167), auteur supposé d'un manuscrit où le Grand Œuvre y est représenté en figures hermétiques.

- Agrippa Cornelius : Voir biographie succincte.

- Albert le Grand : Voir biographie succincte.

- Alghazalli (1058-1111) : Philosophe soufi et alchimiste mystique.

- Al Razi : Voir la biographie succincte de Rhazès.

- Al Toghrain, dit Arthephius (XIIè siècle) : Bien que l'identité de ce personnage soit incertaine, on pense qu'il fut un poète et alchimiste persan mort en 1120.

- Altus : Voir Saulat.

- Andreae Joann Valentin (1586-1654) : Mystique allemand, célèbre rosicrucien. Ouvrage : Noces chymiques de Christian Rosenkreutz, rédacteur du manifeste rosicrucien Fama fraternitatis.

- Apollonius de Tyane (? -97 apr. J.C.) : Philosophe néopythagoricien d'Asie mineure, moraliste et mage, né à Tyane (Cappadoce). Après une existence qui, par ses miracles, a souvent été mise en parallèle avec celle de Jésus-Christ, il meurt âgé de plus de 85 ans.

- Arnaud de Villeneuve (1240-1313) : Alchimiste et médecin, ami du pape Clément V, chercha en vain la pierre philosophale. Ouvrages : Rosarium philosophorum (Le rosier du philosophe), Rosaire, Flos florum (La fleur des fleurs),Miroir d'alchimie.

- Arthephius : Voir Al Toghrain.

- Atwood Mary-Ann (XIXè siècle) : Alchimiste anglais.

- Auriger (XXè siècle) : Adepte contemporain, ingénieur chimiste, a traduit les Noces chymiques de Christian Rosenkreutz.

- Avicenne Abou Ali Hosayn ibn Adillah ibn Sina (980-1037) : Médecin musulman, alchimiste et philosophe. Ouvrage :Le livre du jugement impartial.

B

- Bacon Francis (1561-1626) : Chancelier d'Angleterre et philosophe. Ouvrages : La tempête, Le songe d'une nuit d'été.

- Bacon Roger : Voir biographie succincte.

- Balsamo Joseph : Voir Cagliostro.

- Barbault Armand, dit Rhumelius (XXè siècle) : Alchimiste contemporain. Ouvrages : L'élixir de longue vie, La pierre philosophale, L'or du millième matin.

- Basile Valentin (XVè siècle) : Moine bénédictin, alchimiste. Ouvrages : L'allégorie de la Sainte Trinité et de la pierre philosophale, Les douze clés de l'alchimie, Practica.

- Berchuseau J. C. (XVIIè siècle) : Ouvrage : Liber singularis de alchimia.

- Bérigard de Pise : Probablement, alchimiste italien, à qui un Adepte donna de la poudre de projection.

- Bernus (baron) Alexandre von (1880-1965) : Alchimiste allemand qui appliqua l'alchimie à la médecine.

- Berthelot Marcelin (1827-1907) : Chimiste, homme politique et écrivain déchiffreur alchimiste. Ouvrages : Introduction à l'étude de la chimie des anciens et Moyen Âge, Traduction, commentaire et étude du papyrus de Leyde.

- Beuther David : Faux alchimiste qui fit croire qu'il possédait la pierre philosophale. Emprisonné à Dresde, il préféra s'empoisonner.

- Beyer Albert (XVIè siècle) : Moine alchimiste allemand, assassiné en 1570 pour s'être vanté de posséder la pierre philosophale.

- Boehme Jacob (1575-1624) : Célèbre cordonnier, philosophe et alchimiste spirituel. Ouvrage : Desinatura Rerum.

- Bolos Democritos (vers 200 av. J.C.) : Premier alchimiste égyptien de langue grecque. Il aurait écrit Physika.

- Bosch (Hiëronymus) Van Aeken Jérôme, dit Jérôme (1455-1516) : Peintre hollandais, célèbre pour ses tableaux au sens hermétique, truffés de symboles alchimiques. Tableau Le jardin des délices.

- Böttger Johan Friedrich (XVIIè siècle) : Alchimiste allemand. Il fit des recherches alchimiques à la cour du roi de Prusse et découvrit par hasard la porcelaine de couleur.

- Bötticher J. F. : Peintre hollandais, aux nombreuses œuvres d'inspiration alchimique.

- Butler Samuel (1835-1902) : Écrivain et philosophe anglais. Ouvrage : Erewhon.

C

- Cagliostro (comte de) Alexandre (1743-1795) : Médecin, occultiste et alchimiste. Souvent confondu, et à tort semble-t-il, avec Giuseppe Balsamo.

- Cambriel (XIXè siècle) : Alchimiste et écrivain. Ouvrage : Cours de philosophie hermétique.

- Canseliet Eugène (1899-1982) : Alchimiste, fils spirituel de Fulcanelli. Ouvrages : Alchimie, Deux logis alchimiques, L'alchimie et son livre muet, L'alchimie expliquée sur ses textes classiques, Trois traités d'alchimie.

- Cœur Jacques (v. 1395-1456) : Riche commerçant, qui devint argentier de Charles VII. Sa grande fortune personnelle laisse penser qu'il fut alchimiste. D'autant qu'il a laissé une superbe demeure à Bourges, agrémentée de sculptures alchimiques.

- Cosmopolite (le) : Voir Séthon. - Crollius (XVIIè siècle) : Alchimiste. Ouvrage : La Royale chymie.

- Cycliani (XIXè siècle) : Alchimiste.

D

- Dee John (1527-1606) : Occultiste de la Renaissance, médecin et alchimiste. Ouvrages : Théâtre chimique britannique, La monade hiéroglyphique.

- Démocrite (v. 460-v. 370 av. J.C.) : Philosophe grec. Initié à l'alchimie en Égypte. Sa philosophie serait résumée dans son traité L'art sacré.

- Digby Kenelm (1603-1655) : Alchimiste et guérisseur. Ouvrage : Lucerna Solis.

- Dubois : Voir Pigard.

- Dujardin J. (XXè siècle) : Écrivain, alchimiste, peintre et graveur allemand. Certaines de ses œuvres recèlent des clés se rapportant à l'occultisme. Ouvrage : Recherches rétrospectives sur l'art de la distillation historique de l'alcool de l'alambic et de l'alcoométrie.

- Dürer Alexandre (1471-1528) : Peintre et graveur allemand, dont quelques œuvres sont des énigmes en occultisme.

E

- Encausse Gérard, dit Papus (1865-1916) : Médecin, alchimiste et écrivain vulgarisateur de l'occultisme, membre de plusieurs ordres initiatiques. Ouvrages : La pierre philosophale, Comment on devient alchimiste.

F

- Figuier Louis (XVIè siècle) : Déchiffreur alchimiste. Ouvrage : L'alchimie et les alchimistes.

- Flamel Nicolas : Voir biographie succincte.

- Fludd Robert (1574-1637) : Philosophe rosicrucien anglais. Ouvrages : Tractatus theologo philosophicus, Summum Bonum.

- Fulcanelli : Voir biographie succincte.

G

- Garayet, (M. de la) (XVIIIè siècle) Alchimiste. Ouvrage : Chymie hydraulique pour extraire les sels essentiels des végétaux, animaux et minéraux, avec l'eau pure.

- Geber : Voir biographie succincte.

- Gerbert : Voir Sylvestre II.

- Giambattista della Porta (XVIè siècle) : Alchimiste napolitain. Il écrivit sur l'analogie que doit avoir le matériel alchimique avec la nature surtout animale.

- Glauber Rudolf (1604-1668) : Médecin et alchimiste allemand qui, par sa pratique, fonda la chimie moderne.

- Grad A. D. (XXè siècle) : Écrivain kabbaliste. Ouvrage : Alchimie, études diverses de symbolisme hermétique et de pratique.

- Grassot L. : Traducteur et interprète d'Hermès Trismégiste.

- Grosparmy Nicolas (XVè siècle) : Alchimiste normand. Ouvrage : Le trésor des trésors.

- Guaïta, Stanislas de (1861-1897 : Hermétiste, un des fondateurs de l'ordre kabbalistique de la Rose-Croix. Ouvrages :Au seuil du mystère, Essaie de sciences maudites.

H

- Hayec, Thaddoeüs de (XVIè siècle) : Médecin particulier de l'empereur Rodolphe II, et alchimiste.

- Helvetius : Voir Schweitzer. - Hermès Trismégiste : Voir biographie succincte.

I

- Iranaeus Agnostus : Alchimiste mystique.

J

- Jabir ibn Hayyan (722-815) : Célèbre alchimiste arabe, surtout préoccupé par la conversion des métaux en or, il releva de nombreuses observations sur la chimie et fut à l'origine de la mise au point des alambics modernes.

- Jean XXII, Jacques Duèze (ou d'Euze) (1245-1334) : Pape au XIVè siècle. Malgré une bulle papale contre les alchimistes charlatans, il a écrit un manuscrit Ars transmutatoria. À sa mort, il laissa vingt-cinq millions de florins qui pourraient être de fabrication alchimique.

- Jehan de Meung (Jean Clopinel, ou Chopinel, dit) (v. 1240-1305) : Écrivain, auteur de la seconde partie du Roman de la rose, exaltant symboliquement une recherche alchimique spirituelle.

- Jolivet-Castelot François (1868- ?) : Rénovateur de l'alchimie par l'hyperchimie, fondateur de la Société alchimique de France. Ouvrages : Théorie et symboles de l'alchimie, L'âme et la vie de la matière, Comment on devient alchimiste, Le destin ou les fils d'Hermès.

- Jung Carl-Gustav (1875-1961) : Psychiatre et psychanalyste. Ouvrage : Psychologie et alchimie.

K

- Kelly (ou Kelley) Edward (1555-1597) : Anglais, plus souffleur qu'alchimiste.

- Khalid ibn Yasid (v. 660- v. 704) : Prince arabe, calife à Damas, et alchimiste, initié par Morienus. On lui attribue les ouvrages Le livre des secrets d'alchimie et Le livre des trois paroles.

- Khunrath Henri (1560-1606) : Médecin alchimiste. Ouvrage : Amphitheatrum Sapientiae Aeternae (l'Amphithéâtre de la sagesse éternelle).

- Ko Hung, ou Pao Pu Tseu (du nom de son traité) (254-334) : Alchimiste chinois taoïste. Pour lui, le cadavre d'un corps humain, dont les neuf ouvertures sont emplies d'or ou de jade (qui sont du yang pur) devient imputrescible. Ouvrage :Pao Pu Tsu.

L

- Lulle Raymond : Voir biographie succincte.

M

- Madathanus : Voir Mynsicht. - Madhava (XIVè siècle) : Alchimiste shivaïste pour qui l'organisme vivant est un vivant athanor.

- Maïer Michel : Voir biographie succincte.

- Marie la Juive : Voir biographie succincte.

- Morienus (VIIè siècle) : Ermite à Jérusalem, alchimiste chrétien d'Alexandrie qui initia le prince arabe Khalid à la pratique de l'alchimie. Ouvrage : La tourbe des philosophes.

- Mynsicht, Hastrien von, dit Madathanus (XVIIè siècle) : Alchimiste. Ouvrage : Aureum seculum radivim (Le retour du siècle d'or).

N

- Newton Isaac (1642-1727) : Savant et philosophe britannique, probablement alchimiste. Voir à la biographie succincte de Philalèthe.

- Norton Thomas (XVè siècle) : Alchimiste anglais qui aurait rédigé des registres précisant les températures de l'athanor.

O

- Ortholain (XIVè siècle) : Moine alchimiste. Ouvrage : Practica alchimica.

P

- Papus : Voir Encausse Gérard.

- Paracelse : Voir biographie succincte.

- Pernelle (Dame) (1334 - vers 1404) : Après deux veuvages, devient l'épouse de Nicolas Flamel (voir sa biographie succincte) avec qui elle réalisa la pierre philosophale.

- Pernetty (Dom) Antoine-Joseph (XVIIIè siècle) : Historien et alchimiste. Ouvrages : Dictionnaire mytho-hermétique, Fables grecques et égyptiennes dévoilées.

- Philalèthe Irénée : Voir biographie succincte.

- Pigard Noël, dit Dubois (1591-1637) : Alchimiste.

- Planiscarmy David : Chirurgien et médecin alchimiste.

- Poisson Albert (XIXè siècle) : Écrivain. Ouvrages : Hermès Trismégiste, La révolution alchimique, Cinq traités d'alchimie, Théorie et symboles des alchimistes.

- Porta (della) J. B.: Alchimiste italien. Ouvrage : La magie naturelle.

- Potier Michel : Médecin alchimiste qui vécut en Allemagne.

- Price James (XIXè siècle) : Médecin alchimiste anglais.

R

- Rhazes : Voir biographie succincte.

- Ripley George (XVè siècle) : Alchimiste anglais. Ouvrages : Le livre des douze portes, Composé d'alchimie, Vision.

- Rodolphe II (de Habsbourg) (1552-1612) : Empereur germanique, protecteur des alchimistes, alchimiste lui-même Il fut tellement abusé qu'il se ruina par ses dépenses en astrologie et en alchimie.

- Ruelle : Déchiffreur alchimiste.

- Rhumelius : Voir Barbault.

- Rupescissa, Jean de (XIVè siècle) : Alchimiste, mort en prison à cause de ses nombreuses prophéties perlant ses écrits.

S

- Saint-Germain (comte de) Claude-Louis (? -1784) : Le plus célèbre alchimiste du siècle des lumières. Ouvrage : La très sainte trinosophie.

- Saulat, ou Sulat, Jacob (sieur des Marais), dit Altus (XVIIè siècle ?) : Serait l'auteur du Mutus liber, édité en 1677, célèbre ouvrage qui résume en images la science d'Hermès.

- Schweitzer Johann-Frédéric, dit Helvetius (XVIIè siècle) : Physicien hollandais, qui devint alchimiste et médecin personnel du prince d'Orange. Il transmit une description détaillée d'une transmutation et cela à la suite de révélation qui lui fit un étrange visiteur.

- Sendivogius (Sedzinvog) Michaël (1566-1646) : Alchimiste, ami de Séthon, dont il épousa la veuve. Ouvrage : Traité du soufre.

- Séthon Alexandre, dit le Cosmopolite (XVIIè siècle) : Alchimiste écossais. Ouvrage : Le livre des douze clefs.

- Sibenfreund Sébastien (XVIè siècle) : Alchimiste imprudent.

- Stuart de Chevalier Sabine (XVIIIè siècle) : Femme alchimiste, d'origine écossaise. Ouvrage : Discours philosophique sur les trois principes animal, végétal et minéral, ou la clef du sanctuaire philosophique.

- Sylvestre II, dit Gerbert (938-1003) : Pape né en Auvergne, célèbre par ses recherches sur l'étrange. Il traduisit de nombreux manuscrits alchimiques arabes.

- Synesius : Voir biographie succincte.

T

- Thomas d'Aquin (1225-1274) : Théologien italien, disciple d'Albert le Grand. Il reconnut la réalité de l'alchimie. Ouvrages : Traité de l'essence des minéraux, Somme théologique.

- Thurneysser Léonhard (1530-1584) : Médecin de l'Électeur de Brandebourg Johann Georg et alchimiste. Ouvrage :Quinta essentia.

- Tiffereau Théodore (XIXè siècle) : A tenté de justifier scientifiquement l'alchimie.

- Trévisan, Bernard le : Voir biographie succincte.

- Trismosins Salomon (XVIè siècle) : Alchimiste, professeur de Paracelse. Ouvrages : Aureum Vellus (La toison d'or),Splendor Solis.

- Tritheim ou Trithème Johann von Heidenberg, dit Abbé Jean Trithème (1462-1516) : Occultiste, alchimiste, chroniqueur. Ouvrages : La stéganographie, Antipalus maleficiorum comprehensus, Sept causes secondes.

V

- Valois Nicolas (XVè siècle) : Alchimiste français. Ouvrage : Les cinq livres ou La clef des secrets.

- Van Helmont Jean-Baptiste : Voir biographie succincte.

- Vigenère, Blaise de (XVIè siècle) : Alchimiste érudit.

- Vincent de Beauvais (XIè siècle : Alchimiste. Ouvrage : Speculum naturalis.

W

- Wei Po wang (IIè siècle ap. J.-C.) : Alchimiste chinois. Ouvrage : Ts'an T'ung Ch'i. Il aurait fabriqué alchimiquement des pilules d'immortalité à base d'élixir philosophal.

Y

- Ygé, Claude d' (1912-1964) : Alchimiste, disciple de Fulcanelli. Ouvrage : La nouvelle assemblée des philosophes chimiques.

Z

- Zachaire Denis (1510-1556) : Alchimiste français qui, après beaucoup de malchance et de persévérance, devint Adepte. Ouvrage : Opuscule de la philosophie naturelle des métaux.

- Zozime : Voir biographie succincte.

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Y
Bonjour,<br /> Concernant Wei Po Wang, la bonne orthographe (en pinyin) est Weibo Yang, et son ouvrage est le Cantong Qi (Cāntóng qì).<br /> Bien à vous.
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