À toute heure, est la bonne heure,
Quand même viendra la dernière heure ;
Mais immobile à attendre le bonheur,
Ses cadeaux ne seront qu’un leurre !
Couvert de ses oripeaux dans le vent,
Alors tout nous paraitra mouvant.
C’est en révélant l’âme agissante,
Telle la flamme d’une bougie fascinante,
Qu'un flot venu des éons pénètrera,
Et petit comme grand s’y consacrera.
Là où ni le chien aboie au dehors,
Ni le coq chante, car c’est alors...
Qu’une aube chatoyante au teint d’or,
Nous libérant de la boite de Pandore,
Révèle à celui qui dormait jusque là,
Sa voix et en son cœur exultera !
Yann Leray@2019