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Les Amis d'Hermès

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Le Webzine Ésotérique. Voyagez à Travers l'Inconnu et l'Éternel. Découvrez la Spiritualité, les Mystères, l'Alchimie, la Philosophie, les Traditions anciennes ou modernes, les Principes du Bien-Être et bien plus encore...


AOR

Publié par Yann Leray sur 24 Mars 2023, 11:24am

Catégories : #Hermétisme, #Livres

AOR !... Que veut dire Aor ?

Aor est Celui qui, un soir, au soleil couchant, du haut d’une cime glacée et rouge feu, me dit :
« Écoute ! et, pour entendre, deviens oreille.

Quand tu seras "oreille" je te dirai l’histoire des choses créées. Ensuite, regarde ! et, pour voir, deviens œil et pensée. Je te montrerai alors l’origine des choses créées. Mais sache ceci : Il n’est pas permis de garder pour toi ce que tu apprendras ; tu devras le transmettre, le dire et l’écrire. Ceci non pour ton plaisir, mais pour l’Éternel.

Tu dois transmettre cet enseignement parce que les hommes entrent dans l’époque du dernier jugement. La fin du monde est proche pour ceux qui vivent, imminente pour ceux qui naissent. Tout être vivant est, dans cette vie, averti pour la dernière fois.

Tu proclameras cela, mais tu ne répondras point à celui qui te demandera ce qui adviendra ensuite. Ceci est trop difficile à comprendre pour l’homme de cette terre, ces hommes qui ne croient et ne comprennent que ce qu’ils touchent leurs sens. Le danger n’existe pour eux que s’ils se rendent compte qu’ils vont perdre quelque chose qu’ils possèdent : leurs biens ou leur vie.

L’avertissement de la fin du monde s’adresse à l’être qui est, et non à celui qui pense être.

Qu’importe s’il te croient ! Tu n’as rien à leur prouver ; ta mission est spéciale.

Écoute : 

À l’origine, les l’homme est parfait, mais sans conscience. La science totale lui fut enseignée par les élus de sa race. Ceux -ci la reçurent des êtres divins.

Cette science fut inscrite par les grands maîtres de la connaissance d’une façon mystérieuse, en langage subtil. 

La forme de ce livre elle est accessible aux humains. À cette heure du crépuscule du monde, ce livre doit être ouvert ; quelques hommes déjà ont essayé de l’ouvrir, de le feuilleter. La grande Pyramide a tenté les curieux ; ainsi plusieurs choses du passé vont éveiller les dormeurs et susciter leurs questions. Mais ils ne peuvent voir que la forme. Le sens secret des mots leur échappe. Pourtant ce sens secret est contenu et gardé par ces pierres afin d’être au révélé aux hommes dignes de le connaître.

Ceci, pour l’enseignement de la fin du monde, sera ta tache.

Beaucoup de pensées inquiètes et vaines s’agitent autour de ces questions.

Laisse passer ces tourbillons soulevés par une vulgarisation qui frôle dans son ignorance le blasphème ; ne te soucie pas de cela ; ne te révolte pas, il n’y a pas là de blasphème, puisque ces hommes n’ont jamais adoré ce qu’ils jettent en pâture à une multitude, trop fascinée par les apparences, pour chercher plus avant la vérité. À laquelle elle ne croit d’ailleurs pas.

La Pyramide leur révèle des nombres et mesures qui les éblouissent au point de les faire douter de l’intention du constructeur. Regardez combien l’inertie domine tout ; chercher l’origine d’une pareille connaissance serait sortir du repos : mieux vaut admettre une coïncidence ou… la fantaisie d’un auteur !... Et si, par extraordinaire, quelque homme, pour chercher, sort de cette inertie, il voit des triangles et des carrés, des rapports de mesures. Mais ces nombres ne sont que la forme extérieure… Les sages de l’antique Égypte possédaient la connaissance totale, qui va au-delà des mesures cosmiques, au-delà de la connaissance de la matière, fut-ce elle de l’astronomie ou de l’atomistique, ou même celle des fonctions périodiques chez les êtres vivants. Ces nombres sont le mécanisme. Au-delà du mécanisme il y a l’énergie motrice ; elle aussi a ses lois, plus strictes que les lois qui dominent les rouages, ou Nombres, d’une Mécanique Cosmique, c’est-à-dire d’une constitution matérielle. Dépasser cette physique veut dire : entrer dans une sphère où la pesanteur n’est plus une base, où le point d’appui manque au levier qui pourrait soulever le monde. Les hommes parlent alors de métaphysique et cela leur fait peur, parce que cela est un domaine dans lequel ils se sont tant fourvoyés et dans lequel ils ont, avec leur mentalité de chirurgiens, tant introduit de spéculation fantaisiste, qu’ils se craignent eux-mêmes, sans jamais n’oser avouer que la crainte qu’ils éprouvent de cette méta-physique.

Ils n’ont pas les sens qu'il faut pour voir l’effluve lumineux tant qu’il ne rencontre pas d’obstacle. Seulement lorsque l’effluve est anéanti par une résistance, ils n’osent parler de lumière. Pourtant, dans l’espace noir entre les étoiles il y a un effluve lumineux…

Je viendrai te parler ici toutes les nuits, nous regarderons ensemble les questions principales, sans parti pris, sans but… je suis au-delà de l’humanité, est pour cela je puis lui dire sa vérité. J’aime cette humanité, mais je l’aime de l’amour qui châtie, car toute conséquence d’un acte est châtiments. L’acte de l’humanité est dans sa volonté et son châtiment est la souffrance. J’aime cette souffrance car elle donne la lumière. Cette pour la lumière que j’aime l’humanité et non pour elle-même.

La nuit vient. La lune se lève à ma droite, le soleil se cachant la gauche. Ceci est votre monde. En lui, en son centre, parlons de ce qu’il paraît être. Ensuite, quand le soleil ressuscitera, je te dirai ce que tu dois faire pour enseigner à quelques hommes la connaissance, de laquelle découlent toutes les possibilités et la vie. »

R.A. Schwaller de Lubicz – AOR - L’appel du feu

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K
Trop bien ..merci Yann
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A
Magnifique ❣️✨❣️✨ Merci 🙏
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